Anthroponéantisation (chroniques d'une extinction programmée)
Émancipation
Chronique 4 en Émancipation
‘’On n’arrête pas le progrès même si le progrès ce serait peut-être d’arrêter…’’
‘’Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente’’
Aimé Césaire
Tous les régimes sont totalitaires :
Le nazisme est totalitaire
Le fascisme est totalitaire
Le communisme est totalitaire
Le libéralisme est totalitaire, etc…
La seule chose qui les différencie c’est le degré de totalitarisme et d’aliénation de ses sujets.
Vous remarquerez que le dernier est compatible à long terme avec chacun des différents régimes cités.
La révolution, les manifestations, malheureusement, ne servent à rien. L’heure n’est plus aux affrontements contre nos oppresseurs. Ces derniers sont devenus trop puissants et donc très dangereux.
L’argent, donc le pouvoir, étant détenu par une minorité, qui a de son côté les forces de police et militaire, est à mon avis indéboulonnable du pouvoir.
D’autant que face aux manifestants l’usage d’armes létales soit toléré et qu’une frange ‘’d’intellectuels’’ bourgeois (les influenceurs ou jauge mètre de l’opinion publique) appelle même les forces de l’ordre à tirer à balles réelles.
De plus si nous ne modifions pas notre façon de consommer une révolution dans ce monde capitaliste verra toujours ressurgir les plus riches à la tête des gouvernements ou influençant la sphère politique à leur avantage.
En cause nos comportements, le confort que nous réclamons, nous citoyens, induit des investissements colossaux pour faire tourner le monde.
Vous pouvez mettre n’importe quel politicien au pouvoir, le monde ne changera pas !
Il faut faire tourner la planche à billets pour ne pas voir le système s’effondrer !
La révolution se doit d’être intérieure !
La révolution se doit d’être spirituelle !
La révolution se doit d’être naturelle !
Mais aussi collective et majoritaire !!!
L’émancipation, à l’image des premiers rastas, est la seule porte de sortie qu’il nous reste pour éviter l’effondrement brutal et inéluctable de notre civilisation par une crise soit financière soit écologique ou géopolitique (ou les trois combinées) programmée par le fonctionnement d’un capitalisme aveugle à son environnement, aux lois immuables et plus surprenant aux règles les plus simples d’arithmétique.
Il faut que l’Homme redéfinisse rapidement ses besoins vitaux et primordiaux en abandonnant tout l’obsolète (générateur de stress, de maladies, de conflits, d’esclavages, de morts, etc…) qui envahit son environnement et dont la seule justification est le confort.
Confort poussé à l’extrême créant une société d’assistés-sédentarisés-aliénés.
Il faut que l’Homme redevienne responsable, économe, bienveillant, critique, nomade spirituellement et indépendant. C’est-à-dire qu’il soit autonome en énergie, en alimentation, qu’il cultive de façon naturelle et consomme local, qu’il remette donc les monnaies locales et même le troc au goût du jour, qu’il revoit ses modes de déplacements et de communications pour n’avoir aucun ou peu d’impact sur l’écosystème, etc…
En résumé qu’il modifie son rapport à l’autre, à la Terre et à l’Univers.
Il faut couper les vivres du capitalisme, oublier l’argent, la célébrité et la monstrueuse ruée vers l’or pour espérer un monde équitable et vivable pour nos Enfants.
Faire le sacrifice du matérialisme et l’éloge de la simplicité pour éradiquer le capitalisme.
Il faut y croire, qui sait, peut-être un jour le soleil se lèvera et une majorité d’Hommes enverra balader ce système pour retrouver la lucidité, la sobriété d’une vie naturelle…
Quelques phrases toutes faîtes en guise de pense-bête :
‘’On ne va tout de même pas retourner dans une grotte, on préfère rester dans la crotte…’’
‘’Il faut vivre avec son temps pour mieux perdre son temps avec le temps des autres…’’
‘’On n’arrête pas le progrès même si le progrès ce serait peut-être d’arrêter…’’
Et mon premier poème achevé, écrit en 1992, prémonitoire ou toujours autant d’…
Actualités
Je n’ai rien à penser
Juste à me laisser guider
Vers un matérialisme aigu
Où le vocabulaire se restreint
Je n’ai rien à dire
Juste à me laisser laminer
Par votre instinct destructeur
Qui n’engendre que peur et violence
C’est sans doute,
La faute de personne !
Puisque de toute façon,
Nous sommes tous responsables!
Je n’ai rien à comprendre
Juste à me laisser envahir
Par une armée de technologie
Qui résume notre ignorance
C’est sans doute,
La faute de personne !
Puisque de toute façon,
Toutes les excuses sont valables!
ISBN : 9782955754948
© Éditions du Mont Popey et Franck Rapin, 2017
Nature Créatrice Immuable
Chronique 3 en Nature Créatrice immuable
et Homme défenestré du réel
‘’Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme’’ (A.L Lavoisier)
Il faut convenir et admettre que toutes nos inventions, toute notre science, toute notre technologie, toutes les techniques que nous développons ne servent plus, depuis des décennies, qu’à traiter des problèmes, voire des catastrophes, que nous avons engendrés et qui inévitablement en entraînent d’autres. Et qui engendreront de nouvelles inventions qui créeront de nouveaux problèmes et ainsi de suite jusqu’à saturation et effondrement du système.
C’est devenu une réaction en chaîne, juste ‘’parce qu’on n’arrête pas le progrès’’ et qu’il faut sans cesse alimenter de nouvelles niches commerciales pour entretenir le mythe de la croissance.
Donc nous nous adaptons, et nous considérons de fait que l’action de s’adapter est positive. Nous n’avons plus suffisamment d’objectivité pour admettre que notre adaptation n’est plus conforme à notre condition. Nous considérons l’action de s’adapter comme une qualité, qu’elle soit néfaste ne nous intéresse pas, l’adaptabilité à tout prix, désastres financiers, désastres écologiques, désastres éthiques… avec finalement un confort partiel et virtuel comme seule justification à notre inconsistance…
Seule la nature est capable de créer de façon concrète et cohérente. Tout ce que la nature crée, elle le recycle et c’est essentiel.
C’est là que se situe toute l’incompétence de l’Homme moderne. Avec lui l’abondance inutile se crée, tout se perd, rien ne se transforme, tout pollue…
Prenons l’exemple du nucléaire, (nous pourrions développer d’autres exemples actuels de la prétendue croissance verte chère à nos politiques: la voiture électrique, les panneaux solaires, les éoliennes, etc… mais l’exemple de la grande et folle cupidité des trente piteuses est révélatrice de la bêtise poussait à son paroxysme et nous permet un retour d’expérience qui ne nous servira malheureusement pas de leçon) le genre Homo avec ses quelques trois millions d’années au compteur prétend maîtriser une énergie que l’univers a créée il y a des milliards d’années.
Folie furieuse, folie prétentieuse prouvant également que la science n’appartient plus aux scientifiques mais à des entreprises industrielles, politiques et militaires ne s’intéressant qu’aux profits immédiats...
C’est pure hérésie d’avoir mis en service ce genre d’engin, le réacteur nucléaire, sans parler de la bombe atomique.
Nous avons un mal fou à les arrêter, la maintenance a un coût astronomique, nous savons à peine les démanteler, nous ne savons absolument pas les sécuriser après un incident majeur (Tchernobyl et Fukushima en sont la preuve, désastres écologique et sanitaire), nous ne savons pas quoi faire des déchets, ils seraient également à l’origine de la hausse de la radioactivité ambiante sur notre planète et la liste est encore longue…
Regardons maintenant les étoiles, notre soleil par exemple, cette formidable boule nucléaire sous contrôle d’où s’échappe à chaque instant de la chaleur et encore plus impressionnant, de la matière. Une tempête de matière perpétuelle balayant l’univers a l’origine de notre existence.
‘’Nous sommes des poussières d’étoiles’’ (Hubert Reeves), cette phrase n’est pas une utopie poétique mais bien une réalité scientifique. Nous sommes bien des fragments d’étoiles.
Des milliards d’années que le soleil vit sans assistance, sans maintenance où chaque explosion est compensée, chaque contraction est proportionnée. Une radioactivité vertueuse créatrice d’énergie, de matière jusqu’à son dernier souffle.
Il faut admettre, et c’est urgent, que les règles immuables de la Nature, de la Création sont intransgressibles, que seule notre capacité à la symbiose sera salutaire pour notre espèce.
L’aventure du genre Homo est une expérience Divine, le Paradis c’est ici, sur notre mère nourricière, la Terre. Nos ancêtres animistes l’avaient pressenti, vouant un culte au ciel et aux étoiles, leur sixième sens les guidait vers le seul et unique géniteur qui nous rassemble tous, l’UNIVERS…
La Création ne vaut que si ‘’rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...’’
Mystique
Infini !!! M’entends-tu ???
Je suis partout dans tes bras
Au cœur de ton sein
En chien sans fusil
En chien de répit
Ton fidèle ami
Arc bandé, l’âme en l’air
Prêt à caresser les contours
De la matrice de la galaxie
Infinie éternité !!! M’entends-tu ???
Conte-moi la cosmogonie
La réalité des rêves anciens,
Ceux des premiers Chamans
Eclate sur moi une pluie brûlante d’étoiles
Pour me faire renaître en conscience
Dans la peau de mon animal totem
Et fais le résonner dans l’univers
Eternité !!! Enfin je t’entends !!!
Convie tous les esprits à mon baptême
Et dans les vapeurs d’encens,
Dans la tiédeur d’une forêt,
Dans la sueur des transes,
Des vapeurs irisées de la canopée,
Refais de moi un Homme Libre,
Un Homme Sauvage…
ISBN : 9782955754948
© Éditions du Mont Popey et Franck Rapin, 2017
L'alimentation première médication
Chronique 2 en Octobre Rose
L’alimentation première médication.
Ce monde s’effondre sur lui-même, malgré les prévisions alarmistes du GIEC il convient de ne pas déprimer, de ne pas abandonner. Il faut au contraire retrousser nos manches tous ensemble, positiver et enrayer le plus vite possible cette spirale du pire.
Il faut aussi cesser de prendre les problèmes à l’envers. Oui il faut investir dans la recherche contre le cancer. Mais il faut surtout sensibiliser, prévenir et tout mettre en œuvre pour ne pas développer cette maladie.
Car oui la recherche avance mais elle sera toujours en retard, se focalisant sur les maladies existantes et non celles à venir. Et on ne ressort jamais indemne physiquement et psychologiquement d’une ablation et/ou d’un traitement aussi lourd que celui d’une chimiothérapie ou de lasers.
Le petit reportage en pièce jointe (lien en fin de chronique) nous montre plusieurs points très importants sur l’ampleur de la catastrophe qui s’annonce. Le premier point c’est la concentration de produits polluants auxquels nous sommes soumis et le second combien les pouvoirs publics nous abandonnent, nous ignorent. Tout ce qui vient perturber leur monstrueuse ruée vers l’or est un épiphénomène quand bien même il s’agit là de la santé d’enfants.
A l’image du film ‘’les visiteurs’’ nous sommes les jacquouilles d’un seigneur représenté par l’état. Nous sommes les vassaux d’un social-libéralisme capable de nous exploiter, de nous mutiler, de nous emprisonner, voire sous certains régimes de nous éliminer si le besoin s’en fait ressentir. Et à ce titre notre misère, notre souffrance et même nos vies ne les intéressent pas tant que nous produisons et consommons. Nous sommes interchangeables.
Le troisième élément que le reportage ne nous montre pas c’est la chute importante des tonnes de récoltes à l’hectare ces dernières années et la hausse des prix de l’alimentation qui va en résulter. Le dernier élément étant la mort annoncée de notre système de santé qui laissera les plus démunis sans soin et dépouillera les autres de leurs derniers deniers.
Il convient donc, à la manière des premiers rastas qui ont fui les ghettos, de reprendre immédiatement le contrôle sur notre alimentation et de définir une stratégie locale d’approvisionnement pour prévenir la hausse des prix de l’alimentation, nous soigner et contrarier le système en place. Il faut mêler trois époques bien distinctes aux services de notre alimentation et donc notre santé.
Et c’est au citoyen de s’en charger, l’état étant trop occupé à rembourser une dette abyssale qui ne nous concerne pas puisque cet argent a servi principalement à engraisser des banques et des multinationales.
Ces trois systèmes d’alimentation sont testés, éprouvés et naturels.
- La chasse, la pêche et la cueillette de plantes sauvages.
- La sylviculture.
- Les méthodes des jardiniers parisiens de la fin du 19ème siècle.
Il faut s’approprier chaque espace cultivable, la moindre parcelle fertile ou facilement amendable, protéger les herbes sauvages et mettre en place des grainothèques.
La seule chose que nous ayons à faire pour surmonter au mieux les pollutions en tout genre c’est manger sainement. Il faut savoir que, hormis dans de très rares cas, la médecine occidentale ne soigne que des maux que le mode de vie occidentale a engendrés. Les derniers chasseurs-cueilleurs avaient une espérance de vie estimée à environ 78 ans (une fois passées les étapes de la naissance, de l’enfance, la préadolescence et de l’infanticide en cas de famine, rituels…) puis l’agriculture et l’esprit de propriété sont arrivés et l’Homme à commencer à devenir malade et à mourir de plus en plus jeune. Il a mis 12 000 ans à revenir à une espérance de vie dont il jouissait déjà au prix aujourd’hui d’un bombardement de molécules chimiques pour nous ‘’maintenir’’ en survivance. Les plantes, légumes que nous cultivons, les animaux que nous élevons sont soumis au même régime et, vivant dans un milieu fermé, les produits chimiques se retrouvent dans l’air et l’eau en concentration de plus en plus élevée. Et tant que nous en fabriquerons la concentration sera de plus en plus fortes jusqu’à en devenir un jour insoutenable.
Notons que l’espérance de vie aux Etats-Unis est par exemple en décroissance et selon le vieux dicton ‘’nous n’avons que 10 ans de retard sur les Américains’’ semble annoncer la même issue pour nous.
De surcroit relevons également que la science, la technologie, la technique ne nous seront d’aucun secours. En effet l’exemple des OGM est flagrant, ces nouvelles espèces de plantes censées régler la fin dans le monde n’ont servi comme d’habitude qu’à enrichir des entreprises sans foi ni lois.
C’est en ce sens que Poésie Ital, de façon théorique mais aussi en pratique, effectuera son œuvre de sensibilisation et de prévention.
Nous savons que nos intestins envoient des informations directement à notre cerveau et qu’ils fonctionnent à peu près comme ce dernier. Plus vous mangez sainement, plus vos digestions sont paisibles, plus vous êtes heureux et en bonne santé physique et mentale. En quelque sorte soigner sa panse pour mieux penser et enfin devenir l’Homme vertueux, vigoureux, responsable du milieu dans lequel il vit en acceptant enfin sa condition.
Et de plus vous protégez vos descendants sur trois générations, vous contribuez à leur offrir un patrimoine génétique amplifié.
Il ne s’agit donc pas là de guérir le cancer mais de ne pas le développer.
Et pour les plus sceptiques je leur ferai remarquer que certaines plantes extrêmement toxiques sont capables de nous tuer, pourquoi d’autres ne seraient-elles pas capables de nous guérir ?
O.G.M
Organisation Gouvernementale Mafieuse
La logique est de comprendre
Et ensuite d’entreprendre
De laisser fermenter ses sens
Avant d’en extraire l’excellence
D’être capable de se juger
Avant de vouloir sanctionner
C’est le référendum de la foi
La conscience de l’autre et du moi
D’un monde à partager
De la nature à respecter
C’est cultiver la graine
Sans en modifier les gênes…
ISBN : 9782955754948
© Éditions du Mont Popey et Franck Rapin, 2017
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Au diapason du temps conjugué
Chronique 1
Au diapason du temps conjugué
Nous y voilà, le monstre s’écroule sur lui-même !!!
Le capitalisme entame sa descente aux enfers, depuis quelques décennies déjà mais nous vivons aujourd’hui le dernier acte dont l’épilogue risque d’être bref… très bref !!! L’ogre ayant tout avalé il se retrouvera d’ici peu seul devant sa psyché !!!
Les scientifiques nous prédisent non plus 3 ou 4°C de réchauffement pour la fin du siècle mais 7°C. Je pense qu’ils sont en dessous de la réalité.
Tout dans l’univers fonctionne selon des rituels immuables, en schématisant, une étoile qui devient exagérément puissante s’effondre sur elle-même, deux galaxies se rapprochant de trop près s’engloutissent l’une l’autre en formant des trous noirs… Plus vous vous rapprochez du centre du trou noir plus la vitesse d’aspiration est grande, tel le vortex de nos éviers, et plus l’effort pour s’en extraire est important jusqu’au point de non-retour.
Notre civilisation a franchi ce point et tout va maintenant s’enchainer très rapidement.
La preuve au combien flagrante de l’incompréhension du problème par nos décideurs capitalistes et politiques (pléonasme) est ce nouveau culte pour le numérique et l’intelligence artificielle pour venir à bout de problèmes naturels. Comme si le superficiel pouvait venir en aide au Divin. Divin, non au sens religieux, par Divin j’entends l’extraordinaire chance d’être en vie, de pouvoir jouir d’un corps au milieu d’un univers fini où tout est interconnecté et tout peut être valorisé.
Ce qui m’effraie le plus n’est pas l’issue mais que ce carnage soit le fait d’une seule espèce, l’Homo Sapiens Sapiens… Et oui par respect pour les autres espèces d’Hommes il convient de bien cibler le responsable, Nous. Dans ce nous je n’inclue évidemment pas les derniers chasseurs-cueilleurs qui méritent tout notre respect. Rappelons d’ailleurs que nous sommes en train d’en exterminer les deniers représentants dans l’indifférence généralisée tel, comme le dirait Albert Guignard, un nazisme ordinaire.
Une évolution poussée à son paroxysme conduisant à la dégénérescence de l’espèce. Par dégénérescence j’entends la perte totale de lien avec la condition humaine (tant au niveau des rythmes biologiques, de l’alimentation, des déplacements, etc…), et par voie de conséquence une perte totale de lien avec les saisons, la nature, l’empathie, la bienveillance et donc son environnement et la réalité. Le genre humain vit aujourd’hui dans une fiction alimentée par un capitalisme destructeur.
J’en veux pour preuve cette majorité de gens qui pense que la lune n’influe pas sur leur énergie vitale. La lune a une influence sur les océans et n’influerait pas sur le genre humain dont le corps est composé à 65% d’eau. Pour penser cela, il faut, soit avoir des connaissances limitées ou bien un égo surdimensionné. L’humain, espèce s’extrayant du système immuable par la voie de la science (plus précisément du virtuel) incarnant Dieu. La majorité des gens nous disent ne plus croire en Dieu, mais voue un culte à la technique, à la technologie et maintenant à l’intelligence artificielle. L’espèce humaine est endoctrinée et son Dieu n’est autre qu’une machine. Je trouve finalement ça beaucoup plus inquiétant que toutes les autres religions du monde.
L’Homo Sapiens Sapiens s’autoproclamant l’Homme qui sait qu’il sait… car doué de conscience…
J’ai envie de dire, ouf !!! Imaginez ce que serait devenue notre planète si nous étions inconscients…
C’est pourquoi j’ai décidé de ne plus faire confiance au système en place, de ne plus y investir (y compris même dans les énergies dîtes vertes) ni même d’y épargner. Le système ne va pas tarder à s’effondrer et la prochaine crise sera un cataclysme financier, écologique, migratoire doublé d’une guerre aux énergies fossiles et la seule réponse du serveur ALADDIN (nom donné à l’intelligence artificielle de la société Blackrock qui gère aujourd’hui presque 100% du capital mondial donc nos vies… aladdin ou comment devenir riche en faisant sortir le génie de sa lampe, ses concepteurs ont oublié sciemment l’histoire d’amour au centre du conte car leur IA est bien sûr dépourvu de Cœur) sera de nous confisquer toute notre épargne avec l’assentiment général des mafias industrielles, capitalistes et politiques. (Oups !!! encore des pléonasmes).
C’est pourquoi j’ai décidé de tendre à l’autonomie.
Mais revenons à cette conscience ??? L’Homme conscient ??? Mais conscient de quoi ??? Pas conscient de son lien avec la nature, pas conscient de son interconnexion avec l’Univers, avec la Création (ni dieux ni maîtres ici, juste des conclusions des plus éminents astrophysiciens)… Alors conscient de quoi ???
La grande réponse de l’Homme c’est qu’il serait conscient de sa vie et de sa mort et qu’aucune autre espèce, animale ou végétale, n’aurait développé cette faculté. Où sont les preuves, il n’y en a aucune. Des études tendent même à prouver le contraire. Et puis tout bonnement par observation. Pourquoi toutes les espèces ou presque nous évitent, nous fuient. Parce qu’elles savent qu’elles jouent leur vie. Si vous savez que vous jouez votre vie, vous savez donc que vous pouvez la perdre, vous savez donc que vous êtes mortels.
Finalement nos seules différences avec les autres espèces, c’est notre capacité à parler, à creuser et piller tous les espaces que nous traversons.
D’ailleurs nous parlons trop, le verbe n’agit plus. Il radote comme un homme sénile et sert juste à nous convaincre que la tâche est réalisée. Or le dire ne suffit pas, après la conjugaison du verbe il faut mettre ses membres en action au diapason du temps conjugué.
Je suis humain
Je suis humain
Virus de la terre
Pour ma part
Confortablement installé
Depuis douze mille ans
Depuis que la nature m’ennuie
Qu’elle me rappelle qui je suis
De la capacité de survivre
A l’irrésistible envie de dominer
Je suis
Un animal pluriel
Au destin de simple mortel
Je suis humain
Virus de la terre
Pour ma part
Confortablement servi
Depuis que sur mes deux pattes
De la capacité de s’adapter
A l’irrésistible envie d’assouvir
J’ai décidé
De renier mes origines
De contrarier l’immuable
Je suis humain
Virus de la terre
Pour ma part
Confortablement lobotomisé
De la capacité d’édifier
A l’irrésistible envie de démolir
J’ai décidé
De creuser et de vider
Tous les écosystèmes traversés…
ISBN : 9782955754948
© Éditions du Mont Popey et Franck Rapin, 2017